Présentation du blog Investissementsrentables

Ce site internet vise à partager des théories et des opportunités d'investissements accessibles à l'épargnant particulier qui souhaite générer du rendement et voir fructifier son patrimoine sur le long terme. Les thèmes abordés sont la bourse (actions, ETF, fonds et OPCVM), l'immobilier (physique, papier et côté), les obligations et plus généralement tout type de placement.
Les enveloppes d'investissement à privilégier doivent être capitalisantes et exonérées de fiscalité pendant la période de constitution du patrimoine : le PEA et les assurances vies. Le compte-titre peut être une solution opportune pour acquérir à long terme des titres qui ne distribuent pas de dividendes (un ETF capitalisant par exemple).
Mon PEA et mon compte-titre sont chez Fortuneo. J'ai souscris mes trois assurances vie par le biais du courtier en ligne Linxea (Linxea Spirit, Avenir et Zen).

mardi 26 janvier 2021

Pourquoi et comment investir sur les obligations chinoises ?

Le monde a changé. Le monde obligataire a changé. Jamais le taux servi par les obligations souveraines aux investisseurs n'avaient été aussi bas. La baisse des taux d'intérêts n'est pas un phénomène conjoncturel. C"est un mouvement de longue date, initié dans les années 80, qui s'explique par de nombreux mécanismes, dont le vieillissement de la population, la baisse de la croissance potentielle, ou encore l'importance des liquidités. 

 

Paradoxalement, la baisse des taux d'intérêts des obligations souveraines a créé beaucoup de valeur pour les investisseurs qui en détenaient. En effet, il faut rappeler que, lorsque vous détenez déjà une obligation, la baisse des taux d'intérêts des nouvelles obligations émises a pour conséquence d'augmenter la valeur de votre obligation, puisqu'elle sert un taux plus important que le taux de marché actuel. Aussi, vous pourriez la revendre sur le marché secondaire à un prix plus élevé que votre prix d'acquisition, correspondant grosso modo à la différence entre le taux servi par votre obligation et le taux du marché. Retenez donc que si le taux des obligations baisse, la valeur des obligations existantes augmente ; à l'inverse, si le taux des obligations monte, la valeur des obligations existantes diminue. 

Contrairement à ce qu'on pourrait penser donc, la performance d'un investisseur en obligations depuis 10 ans a été exceptionnelle, grâce à la baisse des taux d'intérêt. On le voit aisément avec l'évolution de la valeur d'un ETF d'Ishares suivant les obligations d'Etat européennes sur des durées de 7 à 10 ans. La performance est de 70 % :

Si vous avez compris le fonctionnement des obligations, vous comprenez également que la situation actuelle présente de gros risques pour un investisseur en obligations du fait de la situation actuelle de taux négatif, même sur les échéances à 10 ans. En effet, il est beaucoup plus probable que les taux remontent à l'avenir, plutôt que de continuer à s'enfoncer en territoire négatif. Aussi, acquérir des obligations souveraines aujourd'hui à un taux de -0,5 % entraîne une probabilité quasi-certaine de réaliser une perte importante en capital lorsque les taux repasseront en territoire positif (même faiblement). Qui voudra payer pour acquérir votre obligation servant du -0,5 % si les taux du marché sont à 0,5 % ?

Le célèbre investisseur Ray Dalio, créateur du portefeuille "All weather" qui est équilibré entre actions, obligations, cash et or, a récemment souligné lui même le danger actuel d'acquérir des obligations.

Grappling with the New Reality of Zero Bond Yields Virtually Everywhere

Investing legend Ray Dalio tells investors to not own bonds or cash

Dans ce contexte, les investisseurs institutionnels tendent à se tourner vers des marchés obligataires générant encore des rendements (c'est à dire des coupons positifs). Le marché chinois en est un exemple. Les particuliers semblent avoir tout intérêt à suivre ce mouvement.

Un marché obligataire chinois qui apporte encore du rendement et s'ouvre à l'international :

Aussi, alors que les rendements obligataires sont dans l’ensemble négatifs, le marché obligataire  chinois offre des rendements de plus de 3 % s'agissant des emprunts d'Etat à 10 ans (au 22/01/2020). 

  

Le marché des obligations souveraines chinoises n'est pas si exotiques qu'on peut le croire. En effet, depuis 2019/2020, le marché des obligations souveraines chinoises a intégré les indices mondiaux de référence (source). Les flux d’actifs passifs liés à cette inclusion sont estimés à plus de 300 milliards de dollars et pourraient avoir un impact positif sur le cours des obligations chinoises.

Des publications provenant d'institutionnels commencent à poindre, à l'instar des exemples ci-dessous, démontant qu'il ne s'agit pas d'une théorie d'investissement fantaisiste :

- Obligations chinoises – le nouvel horizon des investisseurs internationaux (Jean Charles Sambor, Deputy Head of Emerging Markets Fixed Income" de BNP Paribas AM)

- Un marché obligataire chinois prometteur (Blackrock)

- Obligations locales chinoises: vers la normalisation (Pictet AM)

Il s'agit au surplus d'une thèse d'investissement qui semble chère à l'économiste Charles Gave, qui vient de produire un nouvel article à ce sujet

Les vecteurs de performance des obligations souveraines chinoises :

Au-delà du rendement de 3% par an, qui ne se retrouve plus dans les autres marchés obligataires souverains occidentaux, jouer les obligations chinoises permet aussi de profiter d'une probable réévaluation de la monnaie, le Yuan ou renminbi (RMB - il s'agit de la dénomination intérieure).

En effet, il est notoirement admis, et de longue date, que cette monnaie est sous-évaluée. Or, la Chine, en tant qu'acteur pivot du bloc asiatique, souhaite promouvoir une utilisation accrue du renminbi à l'internationale et Pékin s'astreint à attirer les investissements étrangers et développe ses marchés financiers intérieurs. Cet afflux de capitaux extérieurs devrait nécessairement, à terme, amener à une réévaluation de la monnaie, en particulier vis à vis du dollar.

Aussi, l'investissement dans les obligations chinoises souveraines, libellées en renminbi, offre trois sources de performance distinctes mais potentiellement cumulatives :

- le rendement (coupon) de l'obligation de 3% par an

- la perspective d'une réévaluation du Yuan

- la probabilité d'une baisse des rendements des obligations futures (conséquence de l'appétit des investisseurs internationaux pour ces produits)

Cette théorie d'investissement protège des risques inflationnistes en zone occidentale, dû à l'excès de création monétaire des années 2010 (en particulier sur l'exercice 2020), pratique que n'a pas connue la Chine, tout en apportant un rendement qui, en prenant en compte la combinaison des vecteurs de performance énoncés ci-dessus, pourrait engendrer une performance annualisée identique voire supérieure à celles des marchés actions à long terme (c'est à dire 8 % par an). 

Il est évidemment difficile de faire des hypothèses sur la réévalution du Yuan ou la baisse des rendements des obligations futures. Néanmoins, on peut relever que, sur 10 ans :

- Une baisse du rendement des obligations souveraines chinoises à 2 % au lieu de 3 %, amènerait à une performance annualisée de plus de 7 %

- Une augmentation de la valeur du Yuan de 25 % amènerait à une performance annualisée 6,3 % ; une augmentation de 50 % (ce qui n'est pas fantaisiste) amènerait à une performance annualisée de 9,6 % ; un doublement de la valeur du Yuan amènerait à une performance annualisée de 16 %

- La combinaison des facteurs amènerait à une performance annualisée de 8,9 % (réévaluation du Yuan de 25 % et baisse des rendements à 2 %) ou encore de 13,5 % (réévaluation du Yuan de 50 % et baisse des rendements à 2 %). 

Vous pensez que ces performances annualisées sont improbables ? Pourtant, les obligations souveraines chinoises ont eu une performance de 9,74 % en 2020 ! C'est un fait. Et c'est surtout dû à la baisse du dollar par rapport au Yuan, ce qui est un des vecteurs de performance.

Comment investir sur les obligations souveraines chinoises ?

 Il est impossible pour un investisseur lambda d'entrer sur ces instruments financiers directement. Il devra obligatoirement passer par un fonds ou par un ETF. Ils ne sont pas les plus nombreux ni les moins chargés en frais.

Attention, la question des frais de gestion annuels sera une une variable de choix très importante car de nature à venir minorer excessivement le rendement du coupon annuel servi par les obligations... 

Le fonds GaveKal China Fixed Income UCITS Fund Class B EUR : il a des frais courants de 1,35 % par an (pour la part accessible au commun des mortels), ce qui semble significativement trop élevé par rapport au rendement du coupon. Par ailleurs, des frais de souscription de 2% sont prélevés à l'entrée (sauf à trouver un broker qui a rendu ce fonds "partenaire" et pratique donc des frais d'entrée moindres). A noter que s'il permet de s'exposer au marché obligataire chinois, il ne comprend pas que des obligations souveraines mais aussi des obligations d'entreprises. Plus étonnant, il détient pour 4,83 % une obligation souveraine du Portugal... 


Le fonds HSBC Global Investment Funds - RMB Fixed Income ACEUR : il a des frais courants de 1 %, ce qui est plus raisonnable mais représente encore un tiers de la valeur du coupon annuel... Il présente également des frais d'entrée (3,10 %). Le rendement moyen des obligations qu'il contient est de 3,79 %. Là encore, il contient des obligations d'entreprises chinoises, ce qui explique le rendement supérieur à 3 %.

Le fonds Pictet-Chinese Local Currency Debt P EUR : il a des frais de 1,70 % par an, ce qui est rédhibitoire. 

Afin de trouver des véhicules d'investissement moins chargés en frais, nous pouvons nous tourner vers les ETF. Il en existe en effet quelques-uns qui ont été lancés récemment et qui sont accessibles en France sur compte titre.

L'ETF iShares China CNY Bond UCITS : il ne présente aucun frais d'entrée et a des frais de gestion annuels de 0,35 % seulement. Le rendement des obligations qui le composent est actuellement de 3,18 %. Il permet une exposition directe au Yuan/Reminbi et est investi dans des obligations gouvernementales et de banques institutionnelles chinoises (banques d'Etat). Il est disponible en version distribuante ou capitalisante. Pour un investisseur français, on préférera la version capitalisante, ce qui évitera de payer annuellement la prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus du coupon (puisqu'il faut détenir cet ETF dans un compte titre).

Voici une partie de sa composition au 22 janvier 2021 (la composition détaillée est disponible sur le site de Ishares) :  

L'ETF Goldman Sachs Access China Government Bond UCITS : il ne présente aucun frais d'entrée et a des frais de gestion annuels de 0,24 % seulement ! Contraitement à l'ETF précèdent, il ne contient que des obligations souveraines chinoises, ce qui explique un rendement du coupon légèrement inférieur (2,97 %). 

Au regard de la faiblesse de ses frais et de la composition de son portefeuille, cet ETF pourrait être couplé avec l'ETF d'iShares présenté ci-dessus. Mais, son point faible est qu'il n'existe, pour l'heure, qu'une version distribuante. Or, étant nécessairement détenu sur un compte titre, son rendement annuel se voit amputer de 30 % du fait de la fiscalité française. Pour cette raison, nous éliminerons, à regret cet ETF de notre sélection, tant qu'il n'existe pas de version capitalisante.

Enfin l'ETF UBS ETF (LU) J.P. Morgan CNY China Government 1-10 Year Bond UCITS : il ne présente pas de frais d'entrée et a des frais de gestion annuels de 0,33 %, soit 0,02 % de moins que l'ETF d'iShares ! (la concurrence est rude...). Le site d'UBS est beaucoup moins précis que celui d'iShares et de Goldman Sachs concernant la composition de l'ETF et son rendement annuel. Aussi, je ne veux pas vous dire quel est le rendement actuel du coupon de cet ETF. Etant donné ses 10 plus grandes positions, il doit tourner autour des 3%, sans certitude :

Ses points forts sont donc ses faibles frais et son caractère capitalisant. Ses points faibles sont son manque de transparence et ses places de cotation. En effet, cet ETF est accessible à un investisseur français mais n'est coté qu'à la bourse italienne, allemande et suisse. S'il sera accessible sur la plupart des brokers en ligne via un compte titre (mais ce n'est pas le cas de Fortuneo par exemple), les frais de transaction peuvent être plus significatifs. A voir donc selon le broker chez qui vous détenez un compte titre.

Personnellement, mes investissements en matière d'obligations souveraines chinoises passeront donc par l'ETF d'iShares sur compte titre, pour un horizon long terme donc sans mouvement sur cette position une fois l'achat réalisé.

Théorie d'investissement validée dans Les Echos du 27/01/2021 : l'inflation pourrait rebondir en 2021, même si on attend ce phénomène comme l'Arlésienne. Dans ce cas, les obligations d'Etat, classiquement vues comme l'actif refuge par excellence, seraient plus dangereuses que protectrices. Les investisseurs trop frileux pour les actions doivent se montrer plus sélectifs sur les produits à rendement fixe. Une idée, défendue bec et ongles comme étant « la classe d'actifs de la décennie à venir » par Vincent Juvyns, stratégiste chez JP Morgan Asset Management, est d'opter pour la dette émergente, notamment chinoise. Elle combine des rendements qui restent attrayants et une exposition à des pays plus dynamiques démographiquement et mieux armés pour sortir rapidement de la crise, d'où un potentiel d'appréciation à moyen terme.

Les éléments publiés ci-dessus ne constituent pas un conseil en investissement mais un simple partage, à titre informatif d'une thèse d'investissement que j'ai moi-même appliqué ou que j'envisage d'appliquer. Chaque lecteur doit se forger sa propre opinion sur les éléments présentés et effectuer ses propres recherches.

mercredi 13 janvier 2021

Les ETF mégatendances d'Ishares

Les éléments publiés ci-dessous ne constituent pas un conseil en investissement mais un simple partage, à titre informatif d'une thèse d'investissement que j'ai moi-même appliqué ou que j'envisage d'appliquer. Chaque lecteur doit se forger sa propre opinion sur les éléments présentés et effectuer ses propres recherches. 

iShares, mieux connu sous le nom de Blackrock, a lancé fin 2016 une gamme d'ETF "méga-tendances". Selon eux, ces "méga-tendances" permettent d’identifier des titres bien positionnés et de construire des portefeuilles offrant une exposition sur les thèmes les plus rémunérateurs à long terme.

Les "méga-tendances" alors identifiées étaient le vieillissement de la population, l’innovation en matière de soins de santé, la numérisation, ainsi que l’automatisation et la robotique. 

                                                    La structure des "méga-tendances" selon Blackrock
 
A l'occasion de l'entrée aux catalogues de l'assurance vie Linxea ZEN de quatre ETF "méga-tendances" de Blackrock, nous allons nous interroger sur l'opportunité d'y investir. Ces ETF ne sont évidemment pas éligibles au PEA. 

Les ETF "méga-tendances" d'iShares disponibles sur le contrat Linxea ZEN

Les quatre ETF "méga-tendances" d'iShares disponibles sur le contrat d'assurance-vie Linxea ZEN sont (les commentaires sont issus du site de Blackrock) : 

-  iShares Ageing Population UCITS ETF USD (Acc) AGED
 

-  iShares Digitalisation UCITS ETF USD (Acc) DGTL
 
 
-  iShares Healthcare Innovation UCITS ETF USD (Acc) HEAL
 

-  iShares Smart City Infrastructure UCITS ETF USD Acc CITY

La particularité de chacun de ces ETF est qu'ils suivent un indice spécialement créé par STOXX, qui a vocation à refléter la méga-tendance identifiée par Blackrock.

Quels sont les caractéristiques de ces ETF ?

Tous ses ETF sont capitalisants (ils ne distribuent pas de dividendes mais les réinvestissent) et sont à réplication physique (ce que préfèrent certains investisseurs). Ils supportent tous des frais de gestion annuels de 0,4 %. 

Pour investisseur français, des frais de 0,4 % peuvent être vus comme faible ou, en tous les cas, normaux. Or, il faut savoir que ce sont des frais relativement élevés car les ETF dits "core" de chez iShares ont des frais de l'ordre de 0,1 à 0,2 %, voire moins (l'ETF core SP500 a des frais de gestion annuels de 0,07 %). Pour les émetteurs d'ETF, proposer des produits spécialisés, axés sur des thématiques qui se veulent rémunératrices, leur permet de justifier une augmentation des frais perçus. 

John C. Bogle, le concepteur des fonds indiciels, expose lui-même ce biais dans son excellent ouvrage Le petit livre pour investir avec bon sens : 

"L'investissement indiciel devient un domaine concurrentiel. Les plus grands gestionnaires indiciels de fonds classiques sont engagés dans une guerre des prix féroces. (...) Elle réduit drastiquement les bénéfices des gestionnaires de fonds indiciels (...). Comment les créateurs de fonds tirent-ils avantage des attributs évidents qui sous-tendent le succès du fond indiciel traditionnel ? Tout simplement en créant de nouveaux indices ! Ensuite, ils affirment qu'ils réussiront continuellement à battre l'ensemble des indices du marché qui ont jusqu'ici défini notre vision de l'investissement indiciel. Naturellement, ils font payer des frais plus élevés en échange ce potentiel de rendement plus élevé".

Vous pourriez vous dire que 0,3 % de frais par an de plus représente une somme dérisoire. Pris isolément oui. Mais en prenant en compte la magie des intérêts composés, le résultat est tout autre. Ainsi, sur 20 ans, un capital de départ de 150 000 €, avec une performance de 10 % par an, permet de dépasser le million d'euros avec une jolie somme de 1 009 124 euros, tandis qu'avec une performance de 9,7 % (nos 0,3% de frais de gestion annuels supplémentaires supportés par l'ETF), cette somme serait de 955 484 euros, soit une différence de 53 640 € ! Impressionnant non ?


 Quelle est la notation et la performance de ces ETF ?

Les éléments de notation suivant font référence aux sites internet Morningstar.com et Quantalys.com, qui sont les deux acteurs de référence en matière de notation des fonds actions et indiciels.

L'ETF iShares Ageing Population a une notation de 3/5 sur Morningstar et de 2/5 sur Quantalys. Depuis sa création, il sousperforme très clairement ses indices de référence. Depuis trois ans, sa performance est de 18,43 % contre 30,79 % pour l'indice de référence !

Il se compose à 50 % d'actions sur le secteur de la santé, ce qui apparaît plutôt logique, mais également de 40 % d'actions du secteur financier, ce qui peut expliquer cette maigre performance.

La courbe rouge représente l'ETF, la courbe orange la performance de la catégorie "actions Internationales Flex-Cap" (c'est à dire tout type de capitalisation : petite, moyenne, grande), la courbe verte la performance de l'indice "MSCI ACWI NR USD" (il représente la performance de l'ensemble des actions de grande et moyenne capitalisation sur 23 marchés développés et 27 marchés émergents).
 

L'ETF iShares Digitalisation a une notation de 3/5 sur Morningstar et de 2/5 sur Quantalys. Depuis sa création, il sousperformance également ses indices de référence. Depuis trois ans, sa performance est de 63,78 % contre 96,18 pour l'indice de référence. 

Il présente le mérite, contrairement au Nasdaq, d'être diversifié géographiquement. Ainsi, il se compose de 65 % d'actions américaines, 10 % européennes, 6 % du Japon, 4 % d'Asie (développée) et 3 % d'Australasie. 

Néanmoins, d'autres solutions plus simples et finalement plus performantes existent pour profiter de la croissance issue des nouvelles technologies. Ainsi, le simple ETF de chez Lyxor MSCI World Information Technology (LU053303366) a eu une performance sur 3 ans de 96 %, semblable à l'indice de référence, tout en supportant moins de frais (0,3 %) et en étant également diversifié géographiquement.

 

L'ETF iShares Healthcare Innovation apparaît aujourd'hui comme étant le meilleur des ETF examinés dans cet article. Il a obtenu une notation de 5/5 par Morningstar et de 4/5 par Quantalys. Il surperforme ses indices de références. Depuis trois ans, sa performance a été de 63,14 % contre 40,83 % pour l'indice. 

 

Cette surperformance s'explique par la focalisation de l'ETF sur des valeurs moyennes à fort potentiel de croissance. Cela est clairement visible lorsqu'on examine les caractéristiques des actions détenues : par exemple, le ratio cours/bénéfice de l'ETF est de 28 (!) contre 17,1 pour l'indice. Si cette stratégie s'est avérée payante dans le contexte actuel de taux bas et de survalorisation générale des valeurs de croissance, elle expose à une forte volatilité et à un retournement de marché hypothétique. Le choix de cet ETF nécessite donc de disposer d'un horizon d'investissement très long. 

Une solution médiane, pour investir sur les valeurs de la santé à moindre frais (et, par la même occasion, sur le secteur du vieillissement car ce sont généralement les mêmes valeurs) peut être d'acquérir l'ETF Lyxor MSCI World Health Care (LU0533033238), qui a des frais de 0,3 % et colle parfaitement à l'indice (MSCI Daily TR World Net Health Care), avec une performance de 40,23 % en trois ans.

L'ETF iShares Smart City Infrastructure ne peut être analysé car il est de création toute récente (3 mars 2020). Jusqu'alors ses performances sont très bonnes mais ne sont pas représentatives. L'encours est faible (88 M€). Il est assez diversifié, dans les secteurs de l'industrie (38 %), de la technologie (30 %) et de l'immobilier (24 %), de même que géographiquement. Il présente la particularité de comporter surtout des valeurs petites (24 %) et moyennes (49 %). A noter également la présence de micro valeurs (7 %). C'est un positionnement assez différent de la plupart des ETF. A ce stade, le choix de cet ETF présentera la nature d'un pari, qui peut s'avérer gagnant, ou non. 

En guise de conclusion :

Il est important pour un investisseur individuel de ne pas de laisser excessivement séduire par des titres accrocheurs ("méga-tendances", "innovators", etc.). Certes, derrière ces instruments financiers peuvent se trouver de véritables tendances génératrices de rendement à long terme. Néanmoins, des véhicules peuvent déjà exister pour investir sur ces tendances, généralement moins chargés en frais car moins "marketés". 

Enfin, n'oubliez pas que faire le choix d'investir sur une tendance, c'est faire un pari sur la pertinence de cette tendance et sur les croissances bénéficiaires des entreprises du secteur. Comme tout pari, l’espérance de gains peut être forte ou nulle.

mardi 12 janvier 2021

Pourquoi et comment investir sur les actions britanniques ? (FTSE100)

 

L'indice boursier britannique majeur, le FTSE100, le footsie pour les intimes, est actuellement à 6 612,25 points, soit 14 % en dessous de son plus haut de 2020 (7674 points) et n'a guère évolué depuis le début des années 2010.

Il s’agit, à mon sens, d’une opportunité d’investissement majeure. 

Ceci n’est pas un conseil en investissement. Je partage uniquement une théorie d’investissement que j’ai moi-même appliquée

Connaissez-vous le CAPE ?

Le CAPE (Cyclically adjusted price-to-earnings ratio, aussi connu sous le nom de Shiller PE) a été inventé par le prix Nobel d’économie Robert SHILLER. Il se calcule en divisant la capitalisation boursière d’un pays par la moyenne du résultat net sur 10 ans, ajusté avec l'inflation.
https://fr.wikipedia.org/wiki/CAPE_(finance)

Des études ont monté que plus le CAPE d’un pays était élevé, moins la performance future des actions de cette zone géographique était élevée, et inversement (plus le ratio CAPE est faible, plus la performance future des actions sera élevée). StarCapital Research a ainsi mené récemment une étude sur 15 ans dans 16 pays le confirmant (« Predicting stock market returns using Shiller CAPE, 2016).

L’étude « Global Value » (2014, Mebane Faber) a également montré que, entre 1980 et 2013, investir dans les pays avec le CAPE le plus bas avait procuré un rendement de 16,9 % par an contre 13,1 % par an pour une portefeuille équipondéré dans l’ensemble des pays.

Internet est formidable et met à notre portée des ressources inestimables. Ainsi, Star Capital tient à jour sur son site le CAPE des marchés de chaque pays par une carte très intuitive, que je vous invite à consulter.
https://www.starcapital.de/en/research/stock-market-valuation/

Que remarque-t-on immédiatement ? (au 30/10/2020)

 


La moyenne mondiale de CAPE est de 22,3.
Celle des marchés émergents est de 15,7.
Le CAPE des USA est de 29,8 (!).
Le CAPE du Royaume-Uni est de 11,8, soit presque trois fois moins que les USA.

Cela s’explique par la prime de risque élevé sur les marchés actions britannique ces dernières années à cause du Brexit. 

Si le CAPE est toujours un bon indicateur de la performance future des actions, alors il est probable que la performance des actions britanniques soit bien supérieure à celle de la moyenne des actions mondiales durant la prochaine décennie, et encore davantage s’agissant des actions US.

Si, comme moi, vous croyez que le Royaume-Uni, qui a toujours été une terre de droit et de liberté, et donc de création de valeurs, ne sortira pas affaibli du Brexit (des accords commerciaux bilatéraux sont d’ailleurs déjà signés ou en cours de signature), alors il existe aujourd’hui une opportunité d’investissement indéniable sur les actions britanniques, comparée à la valorisation des marchés financiers dans le reste du monde.
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/brexit-le-royaume-uni-signe-un-accord-commercial-avec-la-turquie-20201229
https://www.usinenouvelle.com/article/le-royaume-uni-signe-un-accord-de-libre-echange-avec-singapour.N1038584

Personnellement, j’utilise l’ETF AMUNDI MSCI UK IMI SRI UCITS ETF DR - EUR (C). Il exclut les entreprises impliquées en “Nuclear Power, Tobacco, Alcohol, Gambling, Military Weapons, Civilian Firearms, GMOs, Thermal Coal, Adult Entertainment, Fossil Fuel and Oil and Gas”. Ce n’est pas du tout par conviction mais parce qu’il performe mieux que le simple FTSE100.

Il s’agit d’un ETF capitalisant et à réplication physique. Les frais de gestion annuels sont seulement de 0,18%.

Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d'investissement de Pictet AM, développe la même théorie d'investissement que moi sur les actions britanniques dans cette vidéo du jour de Boursorama (2mn25) :
https://youtu.be/CxL5E4it8V8?t=145

 Dans l'émission C'est votre argent du 8 janvier 2021, Louis de Montalembert, président de Pleiade AM, conseille aussi de parier sur le marché britannique en 2021 (43ème minute) : https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/c-est-votre-argent/c-est-votre-argent-vendredi-8-janvier_VN-202101080382.html

Les SCI de viager en assurance-vie - +6 % par an - de l'immobilier premium performant avec une faible volatilité

 Je vous présente aujourd’hui une solution d’investissement clé en main afin d’acquérir de l’immobilier résidentiel premium avec risque très maîtrisé.

Attention : ceci n’est pas un conseil d’investissement. Je partage juste un investissement que j’ai personnellement réalisé et je n’ai rien à en retirer. Je n'ai aucun lien avec les deux sociétés de gestion. 

Il s’agit des nouvelles sociétés civiles immobilières de viagers accessibles en assurance vie sous la forme d’unité de comptes.

La première est la SCI Viagénérations de Turgot asset management, créée en septembre 2017.
https://www.turgot-am.fr/produit-turgot/sci-viagenerations/

La seconde est la SCI Silver avenir de Federal finance gestion/Arkéa, créée à l’été 2020.
https://www.federal-finance-gestion.fr/gestion/actifs/jcms/c_122229/silver-avenir

La SCI Viagénérations a produit une performance de 6,42 % en 2018 et 6,73 % en 2019. En 2020, elle est encore meilleure puisqu'elle ressort à 6,81 % dans une année pourtant agitée pour la plupart des fonds immobiliers !

Performance de la SCI Viagénérations (départ base 100)

La SCI Silver avenir a une valeur liquidative au 30 décembre 2020 de 107,40 €, ce qui veut dire qu’elle a eu une performance de 7,4 % depuis sa création cet été, ce qui est évidemment remarquable.

Ces deux SCI présentent un niveau de risque classé 3/7, donc très modéré, pour des performances jusqu’alors exceptionnelles.

Concrètement, quel est l’objet de ces deux SCI ?

Elles acquièrent des biens en viagers, en France, et donc avec une décote généralement de l’ordre de 40 %.
Contrairement au fameux film Le Viager de Pierre Tchernia, avec Michel Serrault, Michel Galabru et Claude Brasseur (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Viager), ces deux SCI éliminent l’aléa de la durée de vie en ne versant pas de rente viagère mais directement un « bouquet » en capital. Autrement dit, au lieu de verser une petite somme de capital, à laquelle s’ajoutent (dans le viager classique) des versements mensuels jusqu’au décès de la personne, c’est uniquement un capital qui est versé, correspondant à la valeur estimée du bien moins une décote selon la durée de vie estimée de la personne (= un bien qui vaut 100, avec un vendeur ayant une espérance de vie de 10 ans, bénéficie d’un décote de 40 % > un capital de 60 lui est donc versé).

Ajoutons que la mutualisation d’une multitude d’achats viagers au sein d’une SCI permet de « moyenner » la durée de vie effective et d’atteindre donc la durée des tables de vie tenues par l’INSEE (ce que vous ne pourriez pas faire en tant qu’investisseur individuel, sauf à acquérir des dizaines de viagers).

A noter que la dimension « ESG » est mise en avant par les sociétés de gestion de ces SCI. En effet, ce dispositif est considéré comme socialement responsable car il aide le maintien à domicile des personnes âgées, en leur fournissant une somme d’argent importante pour financer leur besoin sans qu’ils quittent leur domicile. Personnellement, ce n’est pas ma motivation pour investir mais je sais que cet aspect peut attirer.  Plus pragmatiquement, le fait que ces seniors restent dans leur domicile est un avantage pour l’investisseur car, ces personnes âgées qui bénéficient d’une importante somme d’argent peuvent en profiter pour faire des travaux dans leur logement puisqu’ils aiment leur logement et qu’il est prévu qu’il y reste encore de nombreuses années. Or, les travaux effectués par leur soin n’ont pas d’incidence sur le prix de vente qui a été fixé antérieurement (tout ceci est l’argumentaire des sociétés de gestion, je ne sais pas s’il y a réellement beaucoup de travaux d’amélioration de ce type réalisés). 

                                            Caractéristiques des logements acquis par la SCI Viagénérations

 D’où vient la performance de plus de 6 % par an ?

Etant donné que le prix d’acquisition est décoté (reprenons l’exemple : 100-40 = 60), chaque année qui passe rapproche malheureusement du décès du vendeur et donc de la libération du bien à sa pleine valeur (100). Autrement dit, toutes choses égales par ailleurs, chaque année assure un rendement de 4 % MÉCANIQUEMENT.

De plus, lorsque le vendeur libère son bien, ce dernier n’est pas vendu 100 (valeur estimée initialement lors de l’achat) mais, évidemment 100 + l’évolution des prix de l’immobilier. Or, le plus beau patrimoine en France est détenu par nos anciens et, donc, les achats en viagers concernent par nature des biens premiums les plus recherchés (centre-ville devenu inaccessible au commun des mortels), qui sont ceux qui se valorisent le plus et ont le moins de risque d’être fortement dévalorisés.
Les SCI peuvent se réserver la possibilité de louer les biens (encore une fois, ce sont des locations d’emplacements premiums) plutôt que de les vendre en fonction de l’évolution des prix immobiliers.

Alors oui mais quid d’une baisse de l’immobilier ?

Comme tout placement immobilier, il doit évidemment être envisagé sur du long terme. Néanmoins, si une baisse intervient, la nature « premium » des emplacements est un premier filet de sécurité.
Surtout, la décote à l’achat (40 % en moyenne) a pour conséquence que, même en cas de forte baisse des prix (20 %) par exemple, la SCI générera toujours chaque année de la performance (100-20 est égal à 80, ce qui est toujours supérieur au prix d’achat de 60).

Comment on fait pour investir ?

Ces deux SCI sont accessibles dans quelques contrats d’assurance vie.
Personnellement, je suis passé par le courtier en ligne Linxea que je peux recommander.

La SCI Viagénérations est disponible sur le contrat Linxea ZEN (40 % maximum du contrat investi sur cette SCI).
La SCI Silver avenir est disponible sur le contrat Linxea AVENIR (50 % maximum du contrat investi sur cette SCI).
Les frais d’entrée sont, dans les deux cas, de 2% du montant investi (à comparer aux frais de souscription des SCPI de l’ordre de 10 %).

J’ai investi personnellement sur ces deux SCI. J’ai mis une somme un petit plus importante dans la SCI Silver avenir car il faut savoir que, mécaniquement, selon mon analyse, plus on investit tôt plus on capte de la performance. En effet, la SCI Silver avenir venant de se lancer, elle n’avait, en décembre 2020, que 25 % de son cash investi (https://www.federal-finance-gestion.fr/gestion/actifs/doc/c_123266/rg-fr0013526100-pdf), or chaque achat à venir va MÉCANIQUEMENT généré de la performance dès l’achat du fait de la décote. 

Personnellement, je me sers de ces supports comme de nouveaux fonds euros, grâce aux faibles frais d'entrée qui sont vite rentabilisés. En cas de baisse des marchés actions, je sais que cette poche immobilière viager me servira d'amortisseur et de réserve si je souhaite mon exposition au marché financier au moment le plus opportun.

Voici la brochure de Viagénérations :
https://www.linxea.com/assets/uploads/2019/05/Viagenerations-Brochure-02-2020.pdf
Et une présentation ici : https://www.linxea.com/assets/uploads/2019/05/Presentation.pdf

La brochure de la SCI Silver avenir : https://www.linxea.com/assets/uploads/2020/10/PPT_presentation-commerciale_Silver_Avenir_010920_compressed.pdf


lundi 11 janvier 2021

Les meilleures lectures afin de développer sa culture financière - les indispensables

Trouver la meilleure voie pour constituer un patrimoine sur le long terme n'est pas inné. En règle générale, la culture financière des particuliers en France est assez peu développée. La lecture de quelques livres de références vous ouvrira des horizons que vous ne soupçonnez pas. 

Il s'agit des ouvrages qui ont fait ma culture financière. Vous trouverez pour chacun une note sur 10, ainsi qu'un commentaire personnel. Un lien vous permet de procéder à l'acquisition immédiatement si vous le souhaitez et affiche le prix actuel et la disponibilité. 

Soyons clair : aucune des formations en ligne qui pullulent désormais sur internet ne justifie que vous y placiez les sommes exorbitantes généralement demandées. L'achat et la lecture des deux ou trois meilleurs ouvrages de cette présentation vous apportera les mêmes éléments d'information à moindre coût.

- Votre argent, gérez mieux, gagnez plus ! de Marc Fiorentino : 7/10 - Clairement, ce n’est pas un ouvrage extrêmement profond mais c’est le premier que j’ai lu alors que je ne m’étais pas du tout intéressé à la construction patrimoniale et à cet égard c’est une bonne introduction

 

- L’investisseur intelligent de Benjamin Graham : 10/10- Accessible et plein de bon sens, je considère cette ouvrage comme une Bible à lire et relire remplie de préceptes simples ; les chapitres ajoutés par l’éditeur en miroir de chacun des chapitres originaux sont extrêmes appréciables.


- Investir dans la valeur de Greenwald and co : 7/10 - Certainement très utile à tous ceux qui voudront s’atteler concrètement à l’investissement dans la valeur. J’ai beaucoup apprécié les premiers chapitres qui permettent d’appréhender parfaitement certaines notions de la discipline, mais j’avoue que les cas concrets qui suivent m’ont moins intéressé car cela me paraît difficilement reproductible par le profane.

  

- Epargnant 3.0 d’Édouard Petit : 9/10 - Excellent introduction à son second ouvrage (voir ci-dessous) ; c’est une entrée en matière que tout à chacun devrait lire car il provoque une prise de conscience salutaire.

- Créer et piloter un portefeuille d’ETF d’Édouard Petit : 10/10 - Cela me paraît être un ouvrage francophone de référence allant bien au-delà de son titre et permettant d’appréhender la performance des différentes classes d’actif et la gestion de portefeuille ; j’adresse mes félicitations les plus sincères à son auteur. Un must-have !

- Investir dans l’immobilier depuis chez soi de Philippe Proudhon : 8/10 - Excellent ouvrage qui m’a initié à un secteur que je ne connaissais pas, celui des foncières cotées, et qui contient les bases pratiques pour procéder à nos propres analyses ; j’avoue cependant que les « déconvenues » récentes de majors du secteur n’inspirent pas confiance.

 

- Placez gagnant, de François de Witt : 8/10 - Livre écrit durant le quinquennat de François Hollande, que je pourrais décrire comme une consultation écrite d’un gestionnaire de patrimoine (farouchement opposé à la politique fiscale alors mise en oeuvre) dans un environnement de taux déjà bas et de fiscalité élevée, plutôt iconoclaste et qui propose des idées allant au-delà de l’ordinaire. Très rafraichissant. 


- Investir sur les actions à long terme de Jeremy J. Siegel : 10/10 - Il s'agit d'un must read avant d’investir en bourse, de nature à renforcer la confiance dans cette classe d’actif. Le travail minutieux de compilations des données durant tout le 20ème siècle est tout simplement prodigieux. Il vous montrera que les actions sont le placement le plus rentable à long terme, quelle que soit la conjoncture.


- Mémoires d’un spéculateur d’Edwin Lefevre : 7/10 - C'est un ouvrage divertissant qui nous vous apportera rien techniquement. Il s'agit cependant d'une lecture agréable pour qui s'intéresse à la finance et aux marchés financiers et qui montre que les méthodes et comportements d'aujourd'hui n'ont rien à envier à ceux d'hier.


- L’effet boule de neige (biographie officielle de Warren Buffet), d’Alice Schroeder : 6/10 - Des passages intéressants mais finalement assez peu de leçons financières et beaucoup de tergiversations à propos d’histoires de nature personnelle - il est vrai que c’est le propre d’une biographie.


- Leçons de stratégie des meilleurs investisseurs, de Gérard Autier : 4/10 - Ouvrage superficiel que je ne recommande pas. 


- Comprendre toute la finance, de Christophe Thibierge : 9/10 - Ouvrage très didactique et abordant de nombreuses notions pour qui, au-delà de l'investissement et de la spéculation, voudrait comprendre comment fonctionne les rouages financiers d'une entreprise


- La bourse pour les nuls : 8/10 Ouvrage assez complet qui, personnellement, n'a pas emporté ma conviction mais dont je sais reconnaître objectivement les qualités intrinsèques 

 

- Le petit livre pour investir avec bon sens de John C. Bogle : 9/10 Ouvrage faisant l'apologie des ETF face aux fonds gérés activement, dont l'auteur n'est autre que le précurseur de la gestion indicielle (donc des ETF ;) Très convaincant et se lit aisément.